L’accord collectif de groupe

janvier 2016

Titulaire du Master 2 Droit et Pratique des relations de travail et d’un doctorat de droit privé de l’université Panthéon-Assas (Paris II), Geoffrey Gury est juriste au cabinet Bredin Prat et élève à l’EFB.

Un groupe d’entreprises n’est pas réductible à une entreprise. Il faut explorer d’autres voies, apporter d’autres réponses.

L’OIT recense 50 000 groupes internationaux contrôlant 450 000 filiales, employant 200 millions de salariés et 282 accords de groupes transnationaux. Instrument d’harmonisation des normes sociales en vigueur dans les diverses entités composant le groupe, l’accord collectif de groupe, au cœur des réflexions structurantes du projet de réforme du Code du travail, a permis une adaptation partielle du droit du travail français à cette réalité économique. Depuis sa reconnaissance en 2004, et face aux difficultés qu’il suscite, l’auteur propose des pistes d’amélioration sur trois axes : la reconnaissance de la singularité de l’accord, la préservation de la liberté des parties à l’accord et l’harmonisation des niveaux de négociation.

Mai 2016